» En poursuivant votre navigation sur ce site sans modifier vos paramètres, vous acceptez l’utilisation de cookies à des fins de statistiques de visites ainsi que pour la sécurisation de vos commandes.
Pour plus d’informations cliquez ici

Le tirage d’art en photographie

En photographie il existe plusieurs types de tirage, le tirage de lecture, l’épreuve d’artiste, le tirage vintage, le tirage simple et le tirage d’art.

Ce dernier est très souvent réalisé en collaboration avec un tireur professionnel et nécessite un temps conséquent dans sa réalisation. A la grande époque du tirage argentique, le travail était beaucoup plus long car il nécessitait de reprendre à chaque tentative, l’ensemble des manipulations décidées entre les deux prantagonistes avant d’arriver à l’image finale. La moindre fausse manipulation était sans appel. Aujourd’hui, avec le tirage numérique, les traitements sont appliqués directement sur le fichier via l’ordinateur, ce qui permet une plus grande souplesse et la possibilité de revenir en arrière, sans perte de temps.

La première étape d’un tirage d’art est le choix du papier. Phase autrefois assez rapide, étant donnée la moins grande diversité de papier qu’aujourd’hui, elle devient assez complexe. Plusieurs choix s’opèrent via ce processus, la tonalité de l’image, fonction de la couleur native du papier (chaude ou froide), la texture du papier (certains ayant plus ou moins de matière) et enfin sa brillance, par le choix d’un papier glacé, perlé, mat ou brillant. Pour toutes les finitions laissant le papier à l’air libre (hors Diasec, Plexi, mise sous cadre, bloc de verre etc.) le (ces ?) choix est primordial car il va permettre de transcender l’image et d’apporter la touche finale au travail du photographe.

A ce stade, le rôle du tireur est primordial dans la sélection qu’il a prévue de proposer au photographe. De manière général, le choix s’arrête sur 2 voir 3 papiers, proches des attentes de l’artiste.

En fonction des papiers, le travail d’optimisation de la photographie peut être lancé, car il est souvent dépendant de pré-réglages par défaut propres au papier, qui ont une influence sur le rendu final. Cette étape est aussi plus ou moins longue en fonction de chaque photographe. En effet, certains arrivent avec une photographie pratiquement finalisée, d’autres avec une image brute et indiquent au tireur le rendu qu’ils cherchent à obtenir.

Durant ce travail sur la photo, des bandes ou tirages tests sont réalisées à chaque avancée conséquente, afin de valider le rendu sur le papier sélectionné. La collaboration entre le photographe et le tireur est à son maximum, on fait, défait, scrute, critique, teste, c’est ce moment qui fait d’un tirage d’art son exception, cette recherche de la perfection et de la sublimation de la photographie.

Bandes test d'un tirage de photographie d'art

Une fois l’image tirée, la phase suivante est la finition, souvent confiée à un autre professionnel, encadreur ou colleur. Dernière phase qui a aussi son importance dans la photographie d’art car elle a une influence sur la longévité de votre oeuvre. Le choix des matériaux, de leur neutralité en PH et de leur qualité auront une influence non négligeable sur la pérennité d’une photographie.

La touche finale est par contre opérée par le photographe ou de son ayant droit. Il s’agit de la signature de l’oeuvre et de l’application au dos d’un certificat d’authenticité comportant le numéro de l’édition qui vient d’être réalisée.