A propos du photographe Charles Roux

Charles Roux

Titulaire de l'European Bachelor of Photography, Charles Roux a reçu sa formation à Icart Photo, dont il sort diplômé "major de promotion" et "major book". Etant passionné de littérature, sa pratique du dessin comme de la photographie est largement influencée par la narration et la scénarisation. Outre l'inspiration des livres, il est profondément marqué par le cinéma ou la peinture, ainsi que par ses propres expériences, la nature et ses cinq sens.

Tout cela participe à former un ensemble inconscient, une force qui pousse à créer de l'image. Afin de produire des histoires sous-jacentes, il adopte un regard de distance, mené par ses sensations et ses émotions, avant tout à la recherche d'atmosphères.

SES SERIES DE PHOTOGRAPHIE D'ART EN EDITION LIMITEE

Rear Streets

Cosmopolites et accueillantes, les grandes villes britanniques et irlandaises oscillent entre la tradition et le modernisme, à l'image d'une majorité des grandes villes européennes, mais avec leurs particularités. Il y a dans leurs cultures quelque chose d'inattendu mais de non-étonnant, entre la saleté urbaine et le charme rural des villages.
L'omniprésence de briques quel que soit le type de baÌ‚timent. Plus spécialement, la présence prudente et presque absurde de couleurs, à des endroits qui portent généralement une couleur de pluie. Comme par ironie, les teintes et les motifs jouent entre eux et créent des ambiances.
La meilleure manière d'appréhender une ville est de la parcourir à pied. Et la meilleure manière d'en absorber l'identité intrinsèque, c'est d'errer aussi bien dans les boulevards que dans les non-lieux. Ce sont donc les arrières-rues et les cours qui sont privilégiées, qui sont imprégnées d'une familiarité discrète.

Gloomy Glens

Au milieu des grands espaces d'Irlande et d'Ecosse, il est possible de vivre l'expérience troublante d'un manque de temporalité, pour autant que l'on se laisse mener par les alentours. L'audace de certains endroits sauvages ne tolère que le silence, allant avec l'odeur de l'orge pourrie. Là, le temps semble ne pas avoir coulé depuis des siècles. Si l'on laisse le sinistre paysage guider, on errera dans une agréable alternance entre densité et vide des espaces. S'y soulèvera une singulière familiarité de l'aÌ‚preté de l'air et de la paisible contemplation des forêts et des landes.
Le décor est une gigantesque entaille verdoyante, et c'est par trous que la lumière du soleil déchire les nuages. Cela nécessite un certain état d'esprit, et si l'on parcourt les vallées durant longtemps, les pieds humides de rosée et l'esprit embrumé, on peut aisément comprendre l'état psychologique des personnages des BronteÌˆ, de Hardy ou Dickens.