A propos du photographe o2c | la Galerie Virtuelle

o2c

La carrière photographique d'o2c commence en 1990, à travers des petits reportages aussi divers que variés. Puis son regard se professionnalise grâce à une école de photographie qui lui permet d'affiner sa technique, d'apprendre à jouer et à composer avec la lumière. Il apprend les fondements de la photographie argentique ainsi que son histoire. C'est aussi à cette époque qu'il bascule dans l'univers de la photographie de Studio, délaissant le reportage pour se consacrer au travail de la lumière. En parallèle d'une activité professionnelle de photographe de publicité, il continue à apprendre son métier en assistant de grands photographes de portrait, de décoration ou de publicité.

Tombé dans les balbutiements de la photographie numérique, il prend sa première photographie numérique en 1994. Il en suivra l'évolution tout en gardant un grande passion pour la photographe argentique et les procédés traditionnels. Son expérience l'amène à travailler en utilisant tous les outils qu'il a à sa disposition. Passant d'un Leica M à une chambre 4x5, de Polaroid à des capteurs numériques, il jongle suivant les besoins de ses clients ou de ses humeurs, lorsqu'il s'agit de son travail personnel. Il abandonne la photographie professionnelle en 2000 pour se consacrer uniquement à son travail personnel. Il s'en suit des années très productives durant lesquelles il commence à travailler sur de nombreuses séries. Sa photographie offre une vision très personnelle du monde qui l'entoure, avec des réinterprations des repères de couleur ou de monochromie, mais aussi des séries au regard plus traditionnel, dans la lignée des photographes humanistes du siècle passé. Revendiquant une liberté d'expression et de moyen, il oscille entre modernité et tradition, guidé par les émotions qu'il perçoit dans sa vie de tous les jours ou des messages qu'il cherche à faire partager. Exigeant sur son travail et arrivé à la maturité photographique qu'il rechercha pendant ces dernières années, c'est au côté de La Galerie Virtuelle qu'il décide enfin d'exposer son travail au grand public, après avoir participer à quelques expositions collectives ou vendu à des collectionneurs privés.

	SES SERIES DE PHOTOGRAPHIE D'ART EN EDITION LIMITEE
LagunaCette première sélection visible en exclusivité sur La Galerie Virtuelle a été réalisée en décembre 2006. Elle montre une lagune mystérieuse, plongée dans la brume matinale, une lagune qui cherche à dissimuler au regard de l'homme son patrimoine, le préservant jalousement comme une mère protège ses enfants. Une sorte de réaction protectrice des éléments face à l'envahisseur.

Inscrite au patrimoine mondial de l'UNESCO, la lagune de Venise s'étend sur 550 km2, située le long des côtes de la Vénétie. Cet écosystème fragile est menacé, par l'homme d'une part mais aussi par la mer Adriatique. Laguna est une série commencée il y a maintenant plus de dix ans et bien avant le projet MOSE, chargé de sauvegarder la lagune. Cette série cherche à sensibiliser les regards sur la préservation de la richesse que nous offrent certaines régions de la planète.

NYCNYC sont trois lettres mythiques, qui définissent une des villes  les plus intéressantes du monde. Une ville pas comme les autres, comme le sont souvent ces grands points de rencontre ou l'homme aime se retrouver depuis plusieurs siècles.

 Une ville moderne, avec ses quartiers, son métissage culturel, son histoire et ses drames. Mais c'est aussi une ville qui donne le vertige, impressionnante par ses distances, ses hauteurs et son architecture si particulière, copiée maintenant dans les plus grandes mégalopoles du monde.

 Cette série de photographies s'inscrit dans une sorte d'hommage au talent des architectes qui par contrainte d'espace ou délire mégalo, ont créé des villes verticales pour permettre à un plus grand nombre de personnes de cohabiter ensemble. 

Un regard sur le talent et l'ingéniosité de l'homme à se créer un décor atypique de vie. Cette première sélection présente sur La Galerie Virtuelle a été prise à Manhattan, dans le quartier de Wall Street ainsi que dans l'Upper East Side, en octobre 2007. Elle appartient à un travail personnel réalisé sur New York, dont d'autres sélections doivent êtres diffusées prochainement sur La Galerie Virtuelle.

ReflectionPar une prise de vue et un traitement numérique spécifique, Reflection transforme la réalité et offre un regard différent sur l'architecture. La manipulation du réel est purement photographique et joue, comme le nom de la série le laisse suggérer, à des jeux de réflexions, sans artifice de retouche numérique ou application de filtre. Seule la colorimétrie est accentuée et déformée par un travail postproduction des photographies. 

Reflection est une série débutée en 2007, qui cherche à redéfinir une certaine vision du paysage urbain. C'est une autre manière de regarder la ville, un regard sur le détail en isolant des éléments d'immeubles haussmanniens, de monuments ou d'architectures modernes. D'une certaine façon, pousser à regarder plus précisément le travail des architectes qui bâtissent les villes que nous habitons. Reflection rend hommage au travail des hommes, qui dessinent, créent, bâtissent nos lieux de vie. C'est une invitation à s'arrêter sur les décors de notre vie de tous les jours et à tendre le regard vers des bâtiments qui sont souvent de véritables oeuvres d'art à ciel ouvert.

ChinaLa Galerie Virtuelle vous présente en exclusivité cette série prise au Leica en 2005, et vous invite à voyager avec son auteur au coeur de cette Chine un brin oubliée, décalée dans ce qu'il reste de ses traditions. Un voyage dans une Chine rurale, proche de la terre, bien loin des ouvriers qui s'entassent dans les villes usines de la Chine moderne.

A l'heure de la mondialisation, la Chine est de loin le pays le plus atypique car il oscille entre économie de marché et tradition ancestrale. C'est un pays à deux vitesses, où se côtoient deux mondes très différents. L'un est moderne, évoluant à toute vitesse, avec de grandes mégalopoles au mode de vie calqué sur celui des grands pays industrialisés. Un autre semble s'être arrêté aux portes de la modernité. Il se laisse guider par le cycle de la nature et il y règne une certaine précarité, bien loin de cette Chine moderne, premier centre de production industrielle du monde.

black seaBlack Sea, outre le fait d'être le nom de la mer située entre l'Europe, le Caucase et l'Anatolie, est le nom de cette série de cinq photographies numériques en noir et blanc prises entre les années 2009 et 2011. 

Cette série sur la mer est une invitation à  la contemplation. La contempler pour mieux la protéger. La protéger contre le geste négligent de l'homme, la protéger surtout contre les abus des armateurs qui n'hésitent pas à envoyer sur les flots des navires déglingués, risquant la vie du personnel à bord, la pollution de l'eau et des côtes, la disparition de nombreuses espèces aquatiques.

Détruire ne serait-ce que partiellement cette richesse, c'est détruire un morceau de notre terre, c'est détruire la vie...

La marée noire n'est pas montrée dans cette série. Seule la beauté de la mer en mouvement est visible. Mais on la sent planer, telle une menace de plus en plus présente…

Red ChinaRed, rouge, pourpre… Le rouge est en chine plus qu'une couleur, un état. état d'esprit, état d'âme, état politique, depuis des siècles, des dynasties, le rouge a une place fondamentale dans la vie des chinois. Le rouge s'attache à l'histoire, à la culture, la politique, la société. Symbole de bonheur et de chance, le rouge désigne également la fidélité.

Au fil de mon voyage en Chine, la notion de rouge comme élément constitutif de ce pays a grandi en moi, excessivement, jusqu'à devenir oppressante, dérangeante. C'est derrière l'objectif que que j'ai pu redevenir rationnel, prendre la distance nécessaire, pour n'y voir alors, simplement et curieusement, qu'une succession de tableaux monochromes, mystérieux et énigmatiques. Le rouge est devenu vermillon ou carmin pour perdre de sa tension et gagner en légèreté, en poésie.

Bleu Hong KongBaie de Hong Kong, 2005. à€ la tombé de la nuit, la baie Victoria scintille, toujours spectaculaire. Premier grand port en Asie et troisième port du monde, son activité colossale laisse alors la place à un lieu qui paraà®t plus intimiste, plus calme, s'habillant de nuances bleues et or pour accueillir la nuit.

Hong Kong signifie "port parfumé".
Métaphore ou réalité, l'époque où les parfums imprégnaient l'air de leurs senteurs d'encens et d'iode est certes révolue, Hong Kong exhalant plus aujourd'hui l'odeur du dollar local. Néanmoins, c'est au crépuscule qu'Hong Kong se rapproche le plus de côté poétique de sa signification, lorsque les bruits se transforment, que les lumières scintillent et que le bleu de Hong Kong apparaà®t, fugace et éphémère.

FenceEntre ciel et mer, le bleu, toujours, impose sa présence… parfois azur, roi, outremer, denim ou saphir, il se fond entre ciel et mer ou explose, dans un contraste vif et lumineux, imposant sa force et sa beauté.

Quelque soit sa nuance, on dit de lui qu'il invite à la sérénité, au voyage, au rêve, que les notions de fraicheur et d'infini se véhiculent avec sa présence… qu'importe ce que l'on dit d'ailleurs, il offre ici comme un écrin à des formes longues et filiformes qui semblent, dans un contraste de lignes et de tons, s'abandonner pour certaines, s'élancer vers son immensité bleue pour d'autres. 

Pourquoi ? Pour s'évader, partir, voyager ? Aller, en quête de vérité ? Prétendre à l'infini, auquel le bleu s'associe si bien ?

C'est plus que cela. Une relation entre ciel et terre, dont ces pieux de bois, impassibles au temps qui passe, assurent le passage, dans une relation stable et fiable qui unit le réel et le spirituel. Et le bleu, toujours, symbole d'espérance.

Série issue du projet True Colors, dans laquelle le photographe revisite à sa manière les couleurs, pour mieux nous présenter son univers, sa sensibilité, ses émotions à travers sa vision du monde qui nous entoure entre réalité et interprétation.

Dark MountainBlanc manteau, nuage de givre, nuage de froid, comme des volutes s'enroulent et enveloppent les hauteurs des sommets d'une fugace douceur cotonneuse…trompeuse !

Le froid, la glace, le vent règnent sur ce domaine bien gardé et balaient d'un coup, d'un seul, la poésie du blanc et des flocons virevoltant.

Face au blanc visible, brillant et attirant, la face cachée et sombre d'un monde hostile qui ne s'apprivoise pas, doué pour séduire puis confisquer, soudainement, brutalement. Ceux qu'il a conquis par sa majesté, par sa magnificence, le sont à vie. Ils ne ne renonceront pas, véritablement amoureux et cependant lucides sur leur impuissance face à ce pouvoir naturel et intransigeant qu'il exerce sur eux.

Wall StreetComme chacun le sait, Wall Street est le nom d'une rue située à Manhattan. Avec le temps, Wall Street est devenu le nom d'un quartier, celui qui abrite les banques internationales les plus importantes, ainsi que la bourse la plus influente du monde.

Il en a fait rêver plus d'un, a inspiré auteurs et scénaristes, a été le théâtre de scandales retentissants....
Cette série de photographies a été réalisée en 2007. Elle se penche sur les buildings qui en composent le quartier, hauts, gigantesques, impressionnants, porteurs d'une histoire, celle de leur ville, de leur quartier.

LonelinessLoneliness est une série de photographies noir et blanc réalisée en 2007 au coeur de New York. Si la densité est partout présente, dans la population, dans l'architecture, dans la circulation, il n'en reste pas moins que la solitude des individus est néanmoins partout visible.

Contraste saisissant à une époque où la communication est devenu le vecteur incontournable de notre société, sans laquelle nous nous trouvons vite démunie, il apparait néanmoins que l'homme est de plus en plus physiquement seul, isolé de la présence des autres.

Il a beau évoluer dans la ville en même temps que des centaines d'autres personnes, le contact est évité, le regard fuit ailleurs, l'écoute est limité à celle d'une conversation téléphonique ou à celle du programme diffusé par des oreillettes.

Loneliness se penche sur le contraste de ces individualités évoluant seules dans un milieu ou la densité de population est l'une des caractéristiques principales.